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Comment fonctionne un simulateur de leasing ?

Le leasing constitue un des moyens les plus privilégiés pour l’acquisition d’une voiture. Dernièrement, cette solution a financé un peu plus du quart des véhicules d’occasion et 40 % des immatriculations neuves. Souplesse et visibilité des coûts constituent les principaux attraits de cette opération. Pour se faire une idée objective du projet et de son prix de revient, les personnes souhaitant faire du leasing disposent de simulateurs en ligne. Voici comment ils fonctionnent.

Simulateur de leasing : un outil multicritère

Les différents éléments composant un scénario de leasing sont utilisés comme critères au niveau d’un simulateur. En modifiant chacun de ces aspects, l’outil rend un résultat nuancé. L’un des objectifs de recourir à ce support étant de connaître par avance le montant des loyers. Il faut renseigner le prix catalogue du véhicule, et les éventuelles remises accordées sur le modèle. Le montant d’un éventuel apport, la durée de location envisagée et la valeur résiduelle complètent ces premières informations pour aboutir à une estimation du loyer mensuel. Le forfait kilométrique souhaité par le locataire, ainsi que l’étendue des services qu’il désire inclure dans son contrat vont, ensuite, moduler ce premier chiffre.

Plus rarement, certains simulateurs permettent une recherche inversée. L’utilisateur précise plutôt le plafond de prix concessionnaire et les limites de mensualités qu’il peut s’autoriser. L’outil affiche alors des résultats composés des modèles de voitures éligibles parmi les références de sa base. Il définit l’échéance acceptable et le nombre de kilomètres auquel le locataire peut prétendre.

Le premier loyer, un élément déterminant de simulation de leasing

Alors qu’il n’existe aucune obligation formelle de se dispenser d’un apport personnel dans le cadre d’un leasing auto, ce premier dépôt est conseillé pour assouplir les conditions du contrat. Le premier loyer étant majoré de ce portefeuille, le montant restant à répartir en mensualités est considérablement réduit. Ceux qui souhaitent raccourcir l’échéance de leur LOA ou LLD profitent également de cette alternative. Il convient de ne pas aller au-delà des 25 à 30 % du prix du véhicule considéré, lorsqu’on fait le choix de verser un apport. Notez également que la somme est définitivement acquise par le loueur. Avec ou sans option d’achat, elle ne fait l’objet d’aucune restitution.

Simulation des services inclus dans le leasing

Le loyer exigé d’un bénéficiaire de leasing est fortement impacté par la nature des services optionnels qu’il décide d’inclure dans son contrat. L’extension de garantie constructeur ainsi que l’ajout de compléments à celle-ci occasionnent un surcoût. Il en va de même de l’inclusion des frais d’entretien, que ce soit sous la forme d’un pack tous entretiens, ou que cela porte sur les pièces d’usures. Malgré la hausse que cela occasionne dans les calculs, un contrat avec entretien inclus présente l’avantage d’être plus facile à gérer. Le locataire mensualise la totalité de son budget auto sans devoir se préoccuper du calendrier et de la nature des maintenances. D’autant que ces derniers sont soumis aux conditions du constructeur.

L’impact du kilométrage dans la simulation de LOA ou de LLD

Un contrat de leasing pose toujours clairement une distance à l’année que le locataire n’est pas censé dépasser. Généralement proposé entre 10000 et 30000 km à l’année, le kilométrage est modulable par tranche de 5000 km sur la plupart des simulateurs. Il est prudent d’ajuster le forfait de distance autorisé en amont de la signature du contrat, étant donné que le dépassement fait l’objet d’une sanction à échéance. La nature des courses et trajets effectués de manière récurrente avec le véhicule déterminera le kilométrage le plus adéquat. Informez-vous si des conditions spécifiques sont prévues pour l’ajustement de forfait kilométrique en cours de contrat. Si le besoin s’en fait ressentir, mettez-les à profit, au lieu de supporter un pack kilométrique qui n’est pas adapté.

Quid de la valeur résiduelle dans le cadre d’un leasing

Lors de la simulation de leasing auto, il est souvent demandé de renseigner la valeur résiduelle du véhicule. Le locataire est effectivement en droit de l’estimer selon son souhait, du moment qu’il respecte la fourchette imposée par le bailleur. Globalement, le chiffre correspond au montant restant dû, si le locataire décide de devenir propriétaire du véhicule à l’issue du contrat. Pour l’estimer correctement, il s’agit de soustraire le montant des amortissements – mensualités et apport, s’il y a lieu -, au prix de vente de l’équipement.

Assurance de leasing : un autre élément important de la simulation

L’assurance d’un véhicule faisant l’objet d’un leasing relève du locataire et influe sur les charges globales occasionnées par l’opération. Les différentes garanties peuvent être souscrites à part ou calculées dans le montant des mensualités. Dans le premier cas, elles restent tributaires des exigences du loueur. Outre le contrat au tiers, obligatoire pour tout véhicule motorisé, l’assurance auto tous risques constitue le minimum exigé par la plupart des bailleurs. Ce n’est pas toujours le cas, mais il arrive que l’établissement émetteur de l’offre de leasing requière une garantie valeur à neuf. Cet outil permet de calculer l’indemnisation d’une éventuelle perte ou destruction de la voiture en se référant à sa valeur d’achat. Ce qui constitue une réparation plus efficace que l’indemnisation sur la base estimative de la valeur vénale.

Le simulateur de leasing est-il fiable ?

Voilà une question que tous les utilisateurs de l’outil se posent à un moment ou un autre de la consultation. Lorsque vous renseignez avec précision chaque élément demandé, les estimations générées par le simulateur de leasing se rapprochent de la réalité. Il faut, néanmoins, prévoir une marge entre le chiffre retourné par le simulateur et le portefeuille à débloquer chez le professionnel. Il arrive qu’un dépôt de garantie, non intégré dans la simulation, vienne étoffer les coûts réels. D’autre part, le leasing implique la perception d’intérêts, dont le calcul est basé sur un indice variable d’un prestataire à un autre. Sur un même modèle de véhicule, le taux peut également changer en fonction de chacun des paramètres définissant les termes du contrat : durée, forfait kilométrique, valeur résiduelle, etc. L’utilisation d’un comparateur de leasing auto permet de nuancer les différentes opportunités du marché sur un même segment de demande.

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